La Fontaine saint-Jean à Azur.
Plus ancien édifice azurien, elle se situe au centre bourg. Il suffit de traverser la route menant d'Azur à Messanges, pour l’apercevoir, à droite de la piste cyclable. Une petite source sort du bois et vient alimenter le bassin de la fontaine. Une niche, creusée dans le mur du fond, renferme la statue de saint-Jean. Deux ex-voto entourent la niche. Sur l'un on peut lire "Sancte Joanne - O.P.N" : Saint-Jean priez pour nous. Sur l'autre, au dessous d'une coquille Saint-Jacques, est indiqué "Beatissime Jacob - Lux et honor Hispanie - venerande patrone - custodi nos in pace" : Bienheureux Jaques - Lumière et honneur de l'Espagne - patron digne de la vénération, garde-nous en paix. Cette fontaine constituait donc une halte sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, au Moyen-âge.
Tout d’abord, la vie du village s’organise autour de l’église, qui en 1793, depuis la Révolution servait de lieu de réunion du Conseil Municipal. A cette date, ce dernier note un mauvais état général du bâtiment. L’église ne possède pas de clocher mais un mur soutenant la cloche. Cette détérioration constatée oblige les édiles locaux à effectuer de nombreuses réparations en 1812, 1855, 1904… en 1882, la cloche est refondue et remontée grâce à une souscription publique.
En 1909, le nouveau clocher est construit face à l’océan. Mais sur l’avis de l’architecte Dupruneaux, le mur de l’église est entièrement reconstruit entre 1910 et 1912. A l’intérieur, cette église est décorée de vitraux achetés à Bordeaux chez le vitrier Degrant et d’une horloge acquise à Soustons chez Daury. L’autel est édifié en 1855 et dressé face aux fidèles en 1968. Vers 1990, l’intérieur de l’église est restauré et l’enduit du cœur est enlevé pour retrouver l’état de 1910.
L'école est construite en 1833.
Le bâtiment de La Poste est achevé en 1923.
Tout proche, le fronton est édifié en 1938.
En 1900, on imagine de créer une place autour de l’église et de regrouper sur un côté de cette place un ensemble de bâtiments : la poste, la salle des fêtes et la mairie. Afin de libérer l’espace nécessaire à cette réorganisation, l’ancien cimetière contigüe à l’église est déplacé et une maison d’habitation est détruite. La Première Guerre Mondiale ralentit les travaux, et la poste, la salles des fêtes et le monument aux morts sont construits au centre de la place. Ces travaux sont confiés à Monsieur Gourdon, directeur des marbreries de Paris.
2 "sites" plus actuels sont aujourd’hui emblématiques : la fresque et le ponton.
Le ponton d'Azur est un lieu prisé des photographes, qu'ils soient amateurs ou professionnels, mais aussi des cinéastes. Il a été aménagé tel qu'il est actuellement, en 2001. Un saule en fait sa particularité.
La fresque est le fruit d'une rencontre et recouvre la façade arrière de la Mairie depuis 2018. Cette peinture est l’œuvre de Thomas Potonnier.
